On ne présente plus Antoine de Caunes. Un récit d'anecdotes dénué de nombrilisme, teinté d'humour et d'émotions.
" Longtemps, j'ai couché de bonne heure. Et comme je faisais aussi des fautes de français, j'avais pris la fâcheuse habitude de répondre par un triple pléonasme : " Moi, personnellement, je... ". Les années passant, ma pratique de la langue s'est considérablement affinée. J'ai désormais plein d'avis sur plein de choses différentes. Des choses privées - qui ne le seront donc plus - des (més)aventures, des rencontres, des péripéties. Rien qui pour autant ressemble - je ferai de mon mieux - à ces mémoires qui encombrent librairies et bibliothèques. Plutôt de modestes exercices de style, narrant des histoires plus ou moins drôles - ou pas - et saugrenues. Ou pas. Il y sera question de chiens, d'ancêtres, de musique, de littérature, de bric, de brac, d'humour, et de ce petit coeur qui bat sous la cuirasse du hussard. Voilà, en un mot, l'objet de cet ouvrage tant attendu, dont le titre, par sa sobriété, résume tout : Perso(s). " Antoine de Caunes
Plus de dix ans après sa mort, Alain Bashung s'est imposé comme une figure incontestée de la chanson française. Pourtant, enchaînant les collaborations avec différents paroliers (Boris Bergman, Serge Gainsbourg, Jean Fauque, Gérard Manset ou Gaëtan Roussel, entre autres), l'artiste a mis du temps à creuser son sillon et à affirmer sa voix si singulière, entre variété, rock, country et new wave, alliance presque contre nature de l'efficacité commerciale et de l'expérimentation surréaliste. De Roman-Photo (1977) à Bleu Pétrole (2009), en passant par les succès de « Gaby oh Gaby » (1980), « Vertige de l'amour » (1981), « S. O. S Amor » (1984), « Madame Rêve » (1991) ou « La Nuit je mens » (1998), Christophe Conte nous emmène à l'endroit même de la création, en studio où un Bashung intranquille réfléchit, cherche, confrontant les versions, alternant les moments de doute et les instants de grâce, et atteignant au sublime. Chaque chapitre raconte la parution d'un album, révèle les témoignages des plus proches collaborateurs et restitue, grâce à la timeline, le contexte et les événements qui ont nourri l'écriture de l'album suivant. Au-delà de tous les secrets de fabrication, le livre propose des photos et des documents inédits.
«Quand venait l'heure de nous coucher et de nous mettre en pyjama, notre père restait près de nous et nous apprenait à disposer nos vêtements dans l'ordre très exact du rhabillage. Il nous avertissait, nous savions que la cloche de la porte extérieure nous réveillerait en plein sommeil et que nous aurions à fuir, comme si la Gestapo surgissait. "Votre temps sera chronométré", disait-il, nous ne prîmes pas très longtemps la chose pour un jeu. C'était une cloche au timbre puissant et clair, actionnée par une chaîne. Et soudain, cet inoubliable carillon impérieux de l'aube, les allers-retours du battant de la cloche sur ses parois marquant sans équivoque qu'on ne sonnait pas dans l'attente polie d'une ouverture, mais pour annoncer une brutale effraction. Sursaut du réveil, l'un de nous secouait notre petite soeur lourdement endormie, nous nous vêtions dans le noir, à grande vitesse, avec des gestes de plus en plus mécanisés au fil des progrès de l'entraînement, dévalions les deux étages, sans un bruit et dans l'obscurité totale, ouvrions comme par magie la porte de la cour et foncions vers la lisière du jardin, écartions les branchages, les remettions en place après nous être glissés l'un derrière l'autre dans la protectrice anfractuosité, et attendions souffle perdu, hors d'haleine. Nous l'attendions, nous le guettions, il était lent ou rapide, cela dépendait, il faisait semblant de nous chercher et nous trouvait sans jamais faillir. À travers les branchages, nous apercevions ses bottes de SS et nous entendions sa voix angoissée de père juif : "Vous avez bougé, vous avez fait du bruit. - Non, Papa, c'est une branche qui a craqué. - Vous avez parlé, je vous ai entendus, ils vous auraient découverts." Cela continuait jusqu'à ce qu'il nous dise de sortir. Il ne jouait pas. Il jouait les SS et leurs chiens.» Écrits dans une prose magnifique et puissante, les Mémoires de l'auteur de la Shoah disent toute la liberté et l'horreur du XXe siècle, faisant du Lièvre de Patagonie un livre unique qui allie la pensée, la passion, la joie, la jeunesse, l'humour, le tragique.
« Je ne cherchais pas l'amour, je ne cherchais pas l'argent. La conscience aiguisée, j'étais déterminé, irréaliste et visionnaire par-dessus le marché. Je ne connaissais pas âme qui vive dans cette mégapole noire et gelée, mais ça allait changer. » Bob Dylan replonge avec délices dans le Village de 1961, quand, jeune homme introverti, il découvrait Manhattan. Pour le chanteur folk débutant né dans le Midwest, New York est la ville de tous les possibles, de toutes les passions : nuits blanches enfumées, découvertes littéraires, amours fugaces, amitiés indestructibles. Les souvenirs de l'enfance reviennent ici comme autant d'illuminations, composant l'histoire d'un musicien de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas.
Le premier volume d'une autobiographie en roue libre qui devrait comporter trois volets.
Comment écrire une histoire de la musique qui soit sérieuse tout en étant drôle, complète sans être encyclopédique, accessible aux néophytes comme aux mélomanes plus avertis? La cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut relève le défi en nous offrant un voyage enthousiaste dans l'histoire de la musique occidentale à travers les artistes qui l'ont édifiée et les grandes oeuvres qui l'ont marquée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, du chant grégorien aux oeuvres de Iannis Xenakis, Pierre Boulez ou encore Karlheinz Stockhausen. Chemin faisant, elle nourrit son récit de ses multiples expériences artistiques, d'anecdotes savoureuses et d'une solide connaissance des compositeurs et compositrices.On y croise tout au long des siècles de fortes personnalités aussi fascinantes que celles d'un Mozart ou d'un Berlioz, d'une Hildegarde de Bingen ou encore de Lili Boulanger et Betsy Jolas, toutes et tous soumis au supplice de la création.Le résultat est foisonnant, subjectif, toujours passionnant, jamais exempt de cette pédagogie indispensable à qui veut atteindre à l'ivresse de l'art...
Ainsi commence la captivante histoire de l'inoubliable Chandler de Friends qui, au fil de ses souvenirs, évoque ses ambitions de jeunesse et son rapport à la célébrité, ses addictions et la guérison après un grave problème de santé qui lui fit frôler la mort. Mais avant les cures de désintoxication et les séjours à l'hôpital, il y a le Matthew de 5 ans qui voyagea de Montréal à Los Angeles, ballotté entre des parents séparés ; celui de 14 ans, star du tennis au Canada ; celui de 24 ans qui décrocha le rôle le plus convoité des États-Unis pour le pilote d'une série appelée à l'époque Friends Like Us... Dans cet incroyable récit que lui seul pouvait raconter, Matthew Perry se met à nu et dévoile la famille brisée dans laquelle il a grandi (et qui l'a laissé livré à lui-même), la soif de reconnaissance qui l'a mené à la célébrité et le vide en lui que rien n'a su combler, pas même la réalisation de ses plus grands rêves. Il revient également sur la paix que lui procure aujourd'hui la sobriété et ce qu'il ressent face à l'omniprésence de Friends, nous livrant des anecdotes sur ses camarades de tournage et d'autres stars croisées sur la route.
Avec l'humour et l'honnêteté qu'on lui connaît, Matthew Perry dépeint le combat de toute une vie contre la dépendance et ce qui l'a engendrée, lui qui semblait tout avoir. Des mémoires inoubliables à la fois intimes et édifiants, et une main tendue vers ceux qui luttent contre l'addiction. D'une honnêteté sans faille, émouvant et irrésistiblement drôle, voici le livre que les fans du monde entier attendaient.
So blonde, so chic !
Talentueuse, séduisante, déterminée et passionnée, Grace Kelly avait (presque) toutes les qualités pour réussir au coeur de l'usine à rêves qu'était Hollywood dans les années 1950. Cette fille brillante d'un self-made-man millionnaire d'origine irlandaise se rend aux auditions en gants blancs. Mais elle décroche ses premiers rôles parce qu'elle ne coûte pas cher. Elle est ultra-photogénique et suprêmement élégante. C'est là sa carte maîtresse. Hitchcock dira de sa muse : « Grace Kelly est un phénomène rare dans le cinéma : une lady. ».
En trois films - dont un chef-d'oeuvre, Fenêtre sur cour -, «Hitch» fait d'elle la quintessence de la blonde parfaite, une créature fétichisée de l'imaginaire masculin. Starisée, elle plaque tout pour devenir une vraie princesse comme dans les contes de fées dont se bercent les midinettes américaines. Aujourd'hui, quarante ans après son accident mortel sur la route de la Grande Corniche qui surplombe Monaco, que nous reste-t-il de cette femme devenue une icône ? Une certaine idée de l'élégance et du glamour bien sûr, mais pas seulement. Plongée au coeur du mythe Grace Kelly...
« Je ne dépends de rien ni de personne. Je préfère vivre à mon gré et selon ce qui se présente que dans la peur de perdre une place. Il n'y a pas de place à prendre, de toute façon, il n'y a que des chemins à suivre. Des voyages que l'on fait grâce à des regards différents. Je ne vais pas aller chercher le client. Je n'ai pas à plaire. À personne. C'est ma liberté. Je ne fais rien pour paraître gentil et sympathique. Je vis, tout simplement. Les gens peuvent être déçus par moi, me perdre, me retrouver, accepter ou non ma diversité, je refuse de me mutiler. Chacun de nous est un monde et je ne veux pas laisser dans l'ombre une moitié de mon monde. Je préfère vivre ma lumière et mon obscurité. C'est ça mon équilibre. »
S'il fallait décerner un prix d'élégance aux acteurs, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l'on ne s'étonnera pas que Ian Fleming pût l'imaginer dans le rôle de James Bond. Est-il annoncé au casting d'un film qu'on s'attend à le voir dîner en chemise à plastron, noeud papillon et slippers aux pieds ; avec lui, on pressent surtout les dialogues ironiques et toute la panoplie de l'humour "so british" - ce tranchant de l'intelligence.
Mais avant la célébrité, Niven aura connu une véritable vie d'aventures. Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles britanniques, insolent à l'armée, mis aux arrêts pour insubordination, il se gagne la sympathie du geôlier en partageant une bouteille de whisky puis s'échappe par la fenêtre. On le retrouve quelques mois plus tard aux Etats-Unis, versé dans le plagiat littéraire, le commerce de spiritueux, la danse professionnelle et même la course de poneys, avant que le destin se ressaisisse et le pousse vers les caméras des grands studios.
Ainsi débute une carrière de près de cent films avec, très vite, des rôles principaux. Niven révèle surtout une disposition pour les comédies romantiques où sa souriante désinvolture fait merveille ; il rencontre ensuite le succès international, d'abord grâce à son rôle de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Michael Anderson (1956), puis avec Les Canons de Navarone (1961) de John Lee Thompson et Les Cinquante-Cinq Jours de Pékin (1963) de Nicholas Ray.
Parus et traduits en deux volumes dans les années 1970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici republiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d'un acteur en particulier. Mais que l'on se rassure dans les librairies : peu de choses sont aussi vivantes qu'une page écrite par David Niven. "Peut-être bien le meilleur livre jamais écrit sur Hollywood". - The New York Times Book Review "Désopilant".
- The Dailymail "Une lecture hilarante". - The Sunday Telegraph
Il a publié son premier poème à 8 ans, été condamné aux travaux forcés à 15, a menti pour avoir son premier rôle, a été arrêté pour possession de stupéfiants, a giflé Otto Preminger, est devenu ami avec Marilyn Monroe, a chanté avec Elvis Presley, était plutôt pour la guerre du Vietnam et franchement contre certains journalistes, qu'il aurait volontiers enterrés vivants. Mais il l'a fait sans avoir l'air de vraiment s'y intéresser, à la fois complètement dedans et totalement à côté, l'oeil alangui et un sourire en coin.
Éternel vagabond qui se considérait toujours entre deux trains, Robert Mitchum n'attachait que peu d'importance au métier d'acteur. Comme si, malgré le bruit, la gloire et l'agitation, il n'avait jamais été vraiment là.
Patricia Mazuy est une cinéaste singulière dans le paysage cinématographique français. Après un parcours atypique qui l'amène à devenir monteuse pour Agnès Varda, elle s'impose sur les écrans en 1989 avec Peaux de vaches, un premier film aux allures de western paysan.
Frontaux et vifs, ses films, comme Travolta et moi (1994) et Paul Sanchez est revenu ! (2018), marquent l'histoire du cinéma français, avec des personnages passionnés, ancrés dans un territoire, une classe sociale ou des paysages, et qui échappent aux conventions. Sauvages par nature, les personnages suivent des trajectoires d'émancipation, tels des animaux cherchant à se libérer du joug de l'homme. Composé d'un essai introductif et d'un entretien, Patricia Mazuy, l'échappée sauvage vous emmène sur les pas d'une réalisatrice qui traverse son époque au galop.
Son nom est connu de tous, suscite l'admiration : Costa-Gavras a marqué l'histoire du cinéma. Intimes et tendres, ses Mémoires retracent sa jeunesse et racontent sa carrière. On y découvre Hollywood, on y croise des légendes dont il suffit d'évoquer les noms ? Yves Montand, Marlon Brando ou encore Romy Schneider ? pour comprendre que le réalisateur prodige a été nourri des plus grands rêves de notre temps, comme de ses combats les plus rudes.
Né le 10 février 1933 à Loutra-Iraias, en Arcadie (Grèce), Konstantinos Gavras, dit Costa-Gavras, est l'auteur d'une vingtaine de films (Z, L'Aveu, Amen...) qui ont autant changé le cinéma que notre façon de voir le monde.
« Mes mains, je veux bien vous les montrer. Blanches, veineuses, rien d'extraordinaire. » C'est avec la modestie des grands artistes qu'Alexandre Tharaud, pianiste phare de sa génération, nous parle de son métier. Souvenir après souvenir, il nous livre ses doutes, ses convictions profondes, ses habitudes les plus intimes. Quelles sont les différences entre Bach et Ravel, au contact du public ? Entre la loge du Symphony Hall de Boston et celle du Musikverein de Vienne ? Entre le public de Tokyo et celui de Paris ? Quelle est la sensation des touches sous les doigts ? Au fil des réponses apparaît un homme qui consacre chaque mesure de la partition de sa vie - chaque note, chaque silence, chaque soupir - à la musique.
Un ouvrage unique au monde ! 704 pages consacrées aux 492 chansons décryptées, analysées et expliquées afin de comprendre comment Bob Dylan a définitivement marqué l'histoire de la musique. En janvier 1961, un chanteur guitariste d'à peine 19 ans débarque à New York, laissant derrière lui son Midwest natal. Direction : les clubs de Greenwich Village. Huit mois plus tard, le 19 mars 1962, il sort son premier LP. Le songwriter et l'album se nomment... Bob Dylan. Depuis ce premier opus éponyme jusqu'à « Shadows Of The Night » en 2015, 35 albums studio sont sortis dans les bacs, sans compter les singles, les coffrets, les BO et la fameuse série des « Bootlegs ». Une oeuvre abondante et remarquable. Bob Dylan, la totale plonge au coeur de ce formidable parcours, album après album, single après single, outtake après outtake, en s'appuyant sur des interviews du songwriter et de ses nombreux collaborateurs (musiciens, producteurs, ingénieurs du son...), de ses proches ou amis, ainsi que sur un grand nombre d'ouvrages de référence. Abondamment illustré par les meilleurs photographes de la scène rock, Bob Dylan, la totale porte un regard novateur sur le répertoire du poète chantant de l'Amérique. Une bible pour tous les fans !
Dans une suite de récits sur le théâtre, Nicolas Bouchaud dessine le portrait d'un comédien.
Le 29 mai 1982, Romy Schneider s'est éteinte à l'âge de 43 ans. Que s'est-il passé la nuit de sa mort rue Barbetde-Jouy, dans le VIIe arrondissement de Paris ? Icône du cinéma français à la photogénie incroyable, que sait-on vraiment de Romy, de ses bonheurs, mais aussi de ses chagrins et de ses blessures, notamment depuis la mort de son fils quelques mois plus tôt ?
Sarah Briand a marché dans ses pas, du chalet de son enfance à Berchtesgaden en Allemagne, près du nid d'aigle d'Adolf Hitler, jusqu'à l'appartement parisien où elle a passé ses dernières heures, pour nous livrer une série d'instantanés de ces moments intimes.
Un portrait nourri de témoignages inédits d'amis, de réalisateurs, ses partenaires de cinéma et parfois de vie, comme celui qui fut son époux, Daniel Biasini, le père de sa fille Sarah, ou encore Alain Delon, qui rend pour la première fois un hommage exceptionnel à la femme qu'il a aimée.
Sarah Briand est journaliste à France 2 et réalisatrice de documentaires pour l'émission « Un jour un destin ». Elle est l'auteure aux éditions Fayard de Simone, éternelle rebelle (2015).
Je ne peux écrire en vers : je ne suis pas poète. Je ne peux distribuer les couleurs : je ne suis pas peintre. Je ne peux non plus exprimer par signes et pantomimes mes sentiments et mes pensées : je ne suis pas danseur. Mais je le peux par les sons : je suis musicien.
Pianiste et violoniste virtuose, Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) laisse à sa mort plus de six cents pièces embrassant tous les genres musicaux de son temps : concertos, symphonies, sonates, opéras, etc. Avec une empathie qui ne se dément jamais, Jean Blot nous fait vivre au plus près de celui que Rossini considérait non comme le plus grand des musiciens, mais comme « l'unique ». Il nous conte ses peines enfantines et ses joies, ses craintes d'adolescent, ses frayeurs d'adulte ; et nous plonge au coeur d'une oeuvre marquée par une puissance créatrice inouïe et la volonté majeure « d'étendre la joie au détriment de la tristesse ».
Je revendique complètement ma connerie et mes dérapages. Parce qu'il y a là quelque chose de vrai. Et si on ne dérape jamais, c'est souvent qu'on est un peu con.
Je ne maîtrise rien, je ne fais que suivre, et parfois supporter mon amour de la vie et des autres. Un amour qui, comme disait François Truffaut, est à la fois une joie et une souffrance.
Je ne cherche pas à être un saint. Je ne suis pas contre, mais être un saint, c'est dur. La vie d'un saint est chiante. Je préfère être ce que je suis. Continuer à être ce que je suis. Un innocent.
G. D.
Les confessions d'un acteur du siècle. Le Figaro.
Sa curiosité reste intacte, comme son exquise humanité. France Dimanche.
Libre. C'est probablement le terme qui définit le mieux l'homme et l'acteur, entier, singulier, sincère. Madame Figaro.
Dans ce livre vérité sur la maladie de Parkinson, Catherine Laborde raconte avec pudeur, émotion, humour aussi, ce mal qui touche plusieurs milliers de personnes, malades et aidants inclus.
« Après avoir réfléchi à mon quotidien, j'établis ainsi la liste non exhaustive des symptômes de la maladie de Parkinson qui me touchent : trembler, baver, tourner en rond, crampes, ralentissement de la marche, hésitations, mémoire récente défaillante, discours incohérent, cauchemars, perte de repères géographiques, main gauche tordue, constipation, larmes, sentimentalisme, trébuchements, insomnies, hallucinations fugaces. Mais aussi fourmillement dans les pieds, le dos, peur des escaliers, des vélos, de la vitesse, des bêtes sauvages, d'être abandonnée, d'être seule la nuit, peur de tout, perte des repères géographiques, généalogie incertaine, déambulations sans objet.
Est-ce que tout cela fait une maladie ? »
Chaque danse a un nom, un pas, une histoire, un chant et une symbolique. Chez les Indiens d'Amérique, l'expression musicale, jouée ou entonnée, épouse le domaine du surnaturel. Il y a des chansons pour soigner des malades, d'autres pour générer la pluie, d'autres encore entendues en rêve. Quasi toutes sont dotées de pouvoirs magiques. La musique est une langue secrète, connue des seuls initiés. La rareté des mots en attestent, comme la prolifération des vocalises au son de la flûte, du tambour ou des crécelles.
L'auteur décrit l'organisation sociale de chaque tribu, les croyances, les cérémonies et les instruments fabriqués dans le bois, la corne ou la carapace de tortue. Une civilisation entière apparaît sous nos yeux, avec ses rites secrets, ses incantations et ses danses.
À partir de 20 scènes choc, Rendez-vous avec la peur offre un panorama unique du genre dans toute sa richesse, de Méliès à Bong Joon Ho (oscar du meilleur film avec Parasite), de l'expressionnisme allemand au found footage, en passant par les films gothiques de la Hammer, les slashersaméricains des années 80 ou les films de fantômes japonais. Le tout dans un bel objet, esthétique, pop, à rebours des vieilles idées reçues faisant de l'horreur un genre crapoteux réservé aux aficionados.
Une Impala fonce dans le désert de l'Arkansas. Keith Richards est au volant. Avec lui, des amis et quelques substances : hasch, coke et peyotl. En cet été 1975, les Rolling Stones forment déjà le groupe de rock le plus dangereux de la planète. Bien sûr les histoires de dope, les filles évanouies, les arrestations, on connaît. Mais quand Keith Richards raconte l'épopée à sa façon, on touche au mythe.
Keith Richards est né à Londres en 1943. Guitariste, chanteur et cofondateur des Rolling Stones, il a aussi enregistré des albums solo avec son groupe les X-Pensive Winos. Il vit dans le Connecticut avec sa femme, Patti Hansen.
Depuis trois quarts de siècle, le Kobbé est l'ouvrage de référence des amateurs d'opéra dans le monde entier. Paru pour la première fois en 1922 - quatre ans après la mort accidentelle de son auteur. Gustave Kobbé (1857 - 1918), écrasé par un hydravion alors qu'il faisait du bateau au large de Long Island -, cette bible des mélomanes a connu d'innombrables rééditions et de nombreuses traductions. A trois reprises (1954, 1976, 1985), lord Harewood - qui a dirigé pendant plus de vingt ans le Royal Opera House de Londres, puis l'Opéra de Covent Garden - a complété et mis à jour cet incomparable instrument de travail. Aujourd'hui, il présente, secondé par Antony Peattie, une version entièrement renouvelée.
Cet ouvrage s'est enrichi de 60 oeuvres nouvelles, présentées ici pour la première fois, portant ainsi de 400 à près de 500 les opéras du monde entier qui sont analysés. Une dizaine de compositeurs, anciens et modernes, font ainsi leur entrée dans le "Nouveau Kobbé", témoignant de la vitalité d'un genre et du renouvellement constant du répertoire. De plus, afin de tenir compte du lecteur français, certains opéras particulièrement appréciés dans notre pays ou redécouverts récemment viennent enrichir la version originale de ce livre. Pour rendre la consultation plus aisée, le "Nouveau Kobbé" présente les compositeurs de tous les temps et de tous les pays par ordre alphabétique. Les opéras sont classés par compositeurs dans l'ordre de leur création et, pour chacun d'entre eux, sont rappelées les plus importantes mises en scène, y compris les plus récentes.
Guy Schoeller.